La Bavière en camping-car (14) Camping-car-club-Beauce-Gâtinais
Publié le 10 Juin 2012
Bavière journée 15
Vendredi matin, réveil un peu bruyant! Les ouvriers de la ville de Régensburg dont les locaux jouxtent notre parking sont déjà au boulot à 7 heures et se font un petit plaisir de faire tourner les moteurs des tracteurs et camionnettes. Petit déjeuner et départ pour la petite ville de Kelheim que nous atteignons vite, et découvrons le Danube côtoyé hier à Ratisbonne. Pour une fois le parking est gratuit ainsi qu' une aire de service à proximité qui nous facilitera beaucoup la tâche des jours à venir.
Le quai de départ des bateaux pour l'abbaye de Weltenburg est proche. Nous embarquons pour une belle promenade de 40 minutes avec explications des lieux en anglais et en allemand mais pas en Français, dommage! Mais maintenant beaucoup d'entre nous commencent à déchiffrer quelques mots de ce langage. C'est l'arrivée au détour d'un coude du Danube dont les eaux, suite aux nombreuses pluies, coulent avec beaucoup de courant. Nous pénétrons par le porche et dans la cour se dresse surtout la partie restauration puisque cet abbaye brasse une bière spéciale légèrement brune et amère. La visite du chemin de croix et de la chapelle nous invite aussi à la méditation, croyant ou non.
Nous poursuivons notre journée par un déjeuner sur place, dans l'atmosphère du lieu et en profitons pour les achats de dernière minutes, cadeaux et surtout de la bière puisque c'était le but ultime de cette visite. N'ayant pas d'autre choses à voir, le retour par le bateau qui nous ramène à nos montures, dans le sens du courant, ne dure que 20 minutes. Nous libérons celles-ci de leur eaux sales et gorgeons d'ingrédients propres pour la suite du voyage dont la fin proche arrive trop vite.
Départ pour Burglengenfeld, petite ville jumelée avec la ville de Pithiviers dont les amis Sapeurs Pompiers avertis de notre arrivée nous réservent un accueil chaleureux.
Notre Traversée de la ville en convoi ne passe pas inaperçue aux yeux des habitants car ils ont bien remarqué certaines immatriculations françaises et du 45, ( c'est ce qui m'a été répété le lendemain par des amis locaux).
Nous montons une côte puis entrons par un chemin au Marouah Ranch.
Petite exploitation agricole, spécialisée dans la reproduction de poulains et l'élevage de chevaux d'Amérique comme ce magnifique paint. Cette exploitation est tenue par notre amie Fraucké épouse de Michael, un grand ami sapeur pompier ancien chef des pompiers de Burglengenfeld.
Nous nous installons pour trois jours dans une prairie réservée à notre égard, ce sera du repos pour affronter le chemin du retour, car normalement le voyage organisé se termine ici.
Une grande surprise m'attend le groupe s'est réuni et me demande de le rejoindre car ils ont des choses à me dire.
En effet à mon grand étonnement la parole est prise par un membre du groupe qui nous remercie au nom de tous ainsi que Françoise pour le travail accompli dans cette sortie et nous offrent des cadeaux, une superbe chope de l'Hofbrauhaus qui trônera sur mon buffet, et un magnifique châle à Françoise. Je suis particulièrement très ému de ces gestes auquel nous ne nous attendions pas. Je veux parler et leur dire que c'est le club qu'il faut remercier, mais rien n'y fait et je suis saisi d'émotion. Je veux surtout, moi, les remercier d'être venu et d'avoir activement participé à ce voyage. Merci encore à eux de leur confiance au club.
Le groupe organise un apéro avec nos amis auquel se joint leur fils Michael junior et mes grands amis Karl- Heinz et Anita; nous nous connaissons depuis 30 ans et ce sont 30 années d'amitié et d'échanges fructueux. Nous parlons des programmes prévus pour ces jours. Un bref dîner et la rêverie du soir pour certains d'entre nous, avec ces amis à parler de tout et surtout de rien, de politique, et temps de travail en comparant le chômage et autres, mais aussi du temps qui passe et des souvenirs en commun. Tout cela facilité par Michael qui parle bien le français, c'est plus facile. Comme prévu le contact avec la population se fait naturellement et malgré la barrière de la langue, nous nous comprenons bien.
Nous nous couchons tard.
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